Parmi les enfants traités pour un trouble de déficit d’attention/hyperactivité , un enfant sur deux est susceptible de présenter un trouble 
				oppositionnel avec provocation. Cela signifie que les parents de ces enfants se retrouvent dans l’obligation de composer avec une comorbidité 
				lourde à porter. Car la caractéristique des enfants TDAH étant l’impulsivité, les parents auront fort à faire pour gérer à la fois leurs difficultés 
				de fonctionnement et leur tendance à s’opposer pour un tout ou pour un rien.
			
		
			
				Dans un tel contexte, l’acceptation représente une étape fort importante pour les parents. Voici donc un poème à leur intention.
			
			
			A C C E P T E R
			
			
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					Accepter d’accompagner son enfant jusqu’au jour du succès
				
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					Comprendre la façon de son enfant de réagir à l’autorité : l’enfant TDAH a tendance à refuser de faire ce qu’on lui demande par crainte de se faire reprocher ses maladresses
				
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					Compenser ses déficits dans sa façon de s’organiser en l’aidant à se créer un lieu de travail stimulant 
				
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					Encourager son enfant lorsque les choses deviennent plus difficiles : lui dire qu’on a confiance dans sa capacité de réussir
				
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					Prévoir avec et pour lui :  l’enfant TDAH est incapable de se projeter dans  l’avenir : il faudra donc l’aider à composer avec les transitions
				
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					Traiter les diverses situations problématiques qui se présentent à lui en respectant son rythme
				
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					Exercer l’autorité parentale avec fermeté mais aussi avec compréhension
				
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					Réviser régulièrement les moyens mis en place et souligner les progrès de son enfant
				
Dix pièges à éviter avec un enfant opposant
			
			
				Les commentaires et les critiques formulés par les enfants opposants à l’endroit des parents sont souvent incisifs et ont pour effet 
				de mettre les parents sur leur position défensive. Plus d’un parent se retrouve alors à court de moyens et adopte impulsivement des 
				stratégies perdantes. Voyons quelques exemples d’interventions qui représentent des pièges.
			
			
			
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					Faire de l’autorité un enjeu, c’est-à-dire poursuivre comme objectif prioritaire l’affermissement de son autorité.
				
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					Prétendre connaître son enfant « par coeur ».
				
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					Croire qu’il suffit d’être affectueux et gentil  pour réussir l’éducation de son enfant.
				
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					Faire preuve d’inconstance  dans l’application des règles régissant la routine quotidienne.
				
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					S’en remettre à l’improvisation pour affronter des situations complexes comme amener ses enfants au restaurant dans un souper avec des amis.
				
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					Répéter à qui veut l’entendre : « c’est son père tout craché ».
				
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					Croire qu’une fessée « bien faite » est une intervention efficace.
				
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					Chercher à réaliser ses rêves de jeunesse à travers ses enfants.
				
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					Douter de la capacité de son enfant de changer ou de s’améliorer.
				
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					Se décourager ou baisser les bras lorsque son enfant adopte à nouveau un comportement négatif qu’il avait cessé d’avoir.